6 déc. 2012

Les Mondes de Ralph : Critique.


Salut les poopzei !
Aujourd'hui Hier, je suis allée voir Les Mondes de Ralph ("Wreck-It Ralph" in english, sir) au cinéma, et comme pour les Cinq Légendes la semaine dernière, voilà ma critique ! (sans trop de spoilers, bien sûr)


Ralph est le méchant d'un jeu vidéo rétro, qui fête au début du film son 30eme anniversaire. Ralph en a assez de tout casser, d'être jeté dans la boue à la fin et de voir son rival, Felix, obtenir la médaille du gentil. D'autant plus que ses partenaires de jeu, les habitants de l'immeuble que Ralph casse depuis 30 ans, ne sont pas très amicaux, et le pauvre méchant aux grosses mains passe ses soirées tout seul sur son tas de briques. 
Il en a assez, et, après être passé chez la Réunion des Méchants Anonymes (pas si anonymes que ça, on reconnaît Bowser, Robotnik et un des fameux fantômes de Pac-Man), il va décider de prouver à ses partenaires de jeu qu'il peut obtenir la médaille du héros, habituellement décernée aux gentils. Il se lance donc dans sa quête pour la gloire en commençant par le jeu "Hero's Duty", typique jeu de tir où il sème la pagaille et récupère tant bien que mal sa précieuse médaille. Cependant, il est attaqué par un virus, et il est embarqué dans un autre jeu, "Sugar Rush"(un Mariokart en sucre et en bonbons), où il fait la rencontre de Vanellope von Schweets, une fillette surnomée "l'anomalie" à cause de ses bugs. Ils vont passer un marché ensemble, qui les entraînera vers une complicité des plus fraternelles...


Tout d'abord, on s'en doute, l'univers regorge de détails et de références, qui sont tellement nombreux qu'on ne peut pas tous les remarquer du premier coup d'oeil. Les geeks s'amuseront beaucoup à chercher les références à divers jeux vidéos tels que Mortal Kombat, Invaders, Pong et autres jeux bien connus (ils ont même fait un clin d'oeil à Star Wars, ces enfoirés). Mais Disney ne s'est pas arrêté aux références basiques. Il a insufflé une touche originale, moderne, et on peut le dire, tellement bien trouvée à l'univers d'une salle d'arcade qu'on en reste scotché. Les trouvailles sont toutes excellentes, et les personnages sont dès le départ très attachants. La "gare centrale" des jeux vidéos n'est autre que la multiprise où sont branchés toutes les stations d'arcade de la salle de jeux, et les prises sont les réseaux par lesquels les personnages de jeux peuvent vaquer librement lorsque la salle d'arcade ferme. On assiste dans la gare à plusieurs phénomènes de société ; certains personnages, dont Cubert, sont "SDF", rescapés d'un jeu que le patron de la salle a débranché, suite à un dis-fonctionnement de celui-ci. 

Sonic (et ouais ils ont eu toute la licence, ces bâtards) nous apprend également que si un personnage de jeu meurt dans un autre jeu que le sien, il ne se régénèrera pas. Bref, tout est bien pensé, et je vous laisserais la joie de découvrir les autres détails géniaux de ce film.

De plus, l'animation est diverse, on passe aisément des sautes d'images dans les mouvements des figurants du jeu de Ralph à la HD du jeu de plateforme/tir. Et les différents jeux ont chacun leur lot de couleur et leur graphisme propre à eux. On sera alors un peu déçu, car en fin de compte, Ralph ne visite que 3 à 4 jeux différents (Son propre jeu, Pac-Man, Hero's Duty et Sugar Rush), alors que l'univers abondant nous promettait bien plus.
On notera aussi la présence de musique techno et rythmée, qui sied bien à la première partie du film. Cependant, il y a aussi une jolie musique symphonique, composée par Henry Jackman, présente dans les scènes mélo-dramatiques. Bref, tout est bien à sa place.


La première rencontre entre Ralph et Vanellope est catastrophique (pour Ralph, je veux dire) ; celle-ci lui dérobe la médaille qu'il venait d'obtenir, afin de participer à la course de karts. Si Ralph veut récupérer sa médaille, il devra l'aider à gagner. Mais en tant qu'"anomalie", Vanellope n'a apparemment pas le droit de participer. Même si sa voix VF hystérique fait parfois un peu mal aux tympans, c'est un des personnages les plus adorables du film. Pour des raisons que je ne citerais pas (sinon je spoile), elle m'a presque fait pleurer, surtout dans la scène où Sa Sucrerie explique pourquoi elle ne doit pas participer à la course (lorsque vous le verrez, vous comprendrez. Si vous l'avez vu, vous savez de quoi je parle, pas vrai ?). En fin de compte c'est une belle petite Disneyienne, cette Von Schweets.



Fix-it Felix est probablement le personnage le plus sympathique du film (en même temps, c'est le gentil). Bien que sensé être rival avec Ralph, il ne le méprise pas à cause de son statut de méchant, mais affiche tout de même une mine gênée avec lui. Cependant, il sera le premier à partir à la recherche de Ralph lorsque celui-ci désertera. A la recherche de Ralph, il tombera amoureux de la blondasse, le sergent Calhoun, supérieur dans "Hero's Duty" et typique cliché de la femme fatale, froide et insensible (enfin, presque...). A eux deux, ils essaieront de retrouver Ralph, tout en supprimant le virus introduit dans "Sugar Rush", qui pourrait détruire le jeu tout entier...


L'intrigue du film semble plutôt simple au premier coup d'oeil, mais en fin de compte, elle revèle bien des surprises qui ne sont pas à déplorer, ça non. Il y a quelques détails bancals, comme la guimauve verte anthipathique dans Sugar Rush, qui ne sert pas à grand chose, ou un certain trajet entre deux endroits, impossible à accomplir dans le laps de temps qui a été montré dans le film... Mais ce serait rechigner. Les personnages sont assez bien travaillés, et on sent bien le Disney derrière tout ça. Mais il se modernise et s'adapte à la nouvelle génération de gamers. Les adultes souriront aux clins d'oeil des jeux de leur génération, les enfants reconnaîtront probablement Sonic mais aimeront surtout l'Univers et l'humour du film. D'ailleurs, gaffe pour les enfants en bas-âge ; il y a quelques scènes qui sont assez violentes et assez malsaines (je pense surtout à la bestiole de la fin). Mais ce sont définitivement les adolescents et les jeunes adultes de maintenant qui comprendront la majeure partie des clins d'oeil et qui aimeront ce film pour ses références bien recherchées :) Il paraît même qu'il y a des clins d'oeil à La Belle & la Bête et à Atlantide (dixit David Gilson), mais je les ai pas vus...
 Bien que Les Mondes de Ralph ne soit pas autant aux jeux vidéos que Qui veut la peau de Roger Rabbit ? était aux dessins-animés, on appréciera l'effort et le film, tout simplement. 
En tout cas, Disney ne s'embête pas trop ; Il me semble que ce dernier chef d'oeuvre a littéralement coiffé le précédent, Raiponce (huhu, "coiffé". Boutade.), au poteau.

Et pour conclure, je trouve qu'on termine l'année en beauté, en matière de films d'animations. Car avec Les Cinq Légendes la semaine dernière et Les Mondes de Ralph cette semaine, les studios d'animations ne se sont pas privés de nous offrir de superbes films avant la fin du monde Noël !

A bientôt les geeks !
P.S : La semaine prochaine, je vais voir Bilbo The Hobbit au cinéma ! (mais pas de critique, ce serait vraiment trop long ^^)
P.P.S : Lorsqu'on tape "mimosa's drawings" sur Google Images, on trouve des strips de moi :'D Bon, un peu éparpillés au milieu de photos d'arbres, mais j'apparais ! Sans vous ce serait pas possible, merci beaucoup !

Toutes les images "Les Mondes de Ralph" utilisées dans cet article ainsi que la bande annonce appartiennent à Walt Disney Pictures.

5 commentaires:

  1. Je suis allée voir ce film et je ne m'attendais pas à aussi bien ! J'ai été agréablement surprise :) Mais j'ai été un peu déçu qu'il ne visite que 2 ou 3 jeu comme tu le dis dans ta description :)Mais bon l'univers de "Sugar Rush" était vraiment mignon alors... ça rattrape un peu la faute :)

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  2. Je suis allez voir "Le Hobbit" il était vraiment très bien :) J e le conseille :)

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  3. Bonjour! Pour les références à La Belle et la Bête, peut-être que Ralph représente, bah...la Bête? Par contre, pour Atlantide...ai pas trouvé :/
    Enfin bon, sinon, je trouve ton blog très sympa =)

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  4. Re-bonjour! Après réflexion, Vanellope est peut-être également une référence à la Bête: rejetée de tous (sauf de Ralph), elle (re)devient une belle princesse à la fin, ...comme Adam, quoi! (oui, oui, la Bête s'appelle Adam et perso, je le préfère en bête). Par rcontre, ai toujours pas trouvé pour Atlantide.

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  5. Et maintenant, quand on tape "mimosa's drawings" dans google, il n'y a pratiquement que toi! :p

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