28 déc. 2013

#10 Critique : "Albator, Corsaire de l'Espace"

Salut à tous et à toutes ! On se retrouve aujourd'hui pour une petite critique cinématographique du tout juste sorti Albator, corsaire de l'espace ("Captain Harlock"). Pour commencer, voici la bande-annonce :


Il faut avant tout savoir que ce film est un remake de la série animée Albator, corsaire de l'espace qui date des années 70. Il y en a eu plusieurs, mais celle diffusée en France avait un générique de début qui ressemblait à ça : 
 Tu le sens le côté bien Goldorak là ?

Donc c'est un truc que peut-être la plupart d'entre vous n'a peut-être jamais regardé (perso j'ai tous les épisodes en DVD), mais quoi de plus honorable que de faire un remake de cette super série à la sauce Japon et aux graphismes époustouflants ? Mais passons donc à la critique !

Or donc. Avec une intro voix-off de Richard Darbois (wiiiii <3), on nous apprend que dans un futur trèès lointain, la Terre a été surpeuplée et qu'après avoir colonisé le cosmos entier, les humains sont obligés de quitter leur planète bleue et de migrer vers les autres planètes de la Galaxie. Cependant, comme on n'est jamais aussi bien que chez soi et que les autres planètes elles sont caca, tous les immigrés veulent rentrer chez eux (té, y'en a qui diraient que c'est une solution pour la France) et donc déclenchent une "Guerre du Retour", c'est-à-dire qu'ils se tatannent sur la gueule pour savoir qui aura le droit de rentrer sur la Terre. Pour mettre fin à cette guerre, la Coallition GAIA est créée (une sorte de secte, hein), et désigne la Terre alors comme un lieu Saint, un sanctuaire inviolable et qui ne doit plus jamais être foulé par le pied de l'Homme. Donc tout le monde rentre chez soi, la Terre on la laisse tranquille et la Paix est instaurée.
Notre histoire commence une centaine d'années plus tard : Yama (le jeune mécheux), est envoyé par la coallition GAIA pour infiltrer l'Arcadia, tuer Albator et détruire le vaisseau. Malgré sa mission, il va se rendre compte qu'il possède des idéaux en commun avec le capitaine et son équipage. Mais il va aussi découvrir qu'Albator prépare quelque chose en secret depuis des années, qui pourrait bien anéantir le cosmos tout entier.

 Et ben en avant mes amis pour le GRAPHISME ! Gnyahaha, vous vous en doutez, ce film envoie du pâté ! L'espace, les vaisseaux, les scènes de bataille... Ça en met plein les mirettes et on en bave. Je regrette presque de ne pas être allée le voir en 3D, parce que purée ça doit nous mettre plein d'étoiles dans le cœur. Mais on va quand même nuancer : Même si j'ai beaucoup aimé ces visuels époustouflants, je suis quand même déçue par le chara-design (= graphisme des persos). Yep. Ils ont la classe, y'a pas de souci de ce côté là (quoique le string par-dessus la combinaison pour Kei, on aurait pu s'en passer), mais leurs visages sont tellement propres et sans bavures qu'on dirait tous des poupées Barbie. Même Albator avec sa super cicatrice, n'y échappe pas toujours. En plus le réal' a l'air de bien aimer les plans de caméra hyper rapprochés, mais quand les persos ont une peau texture plastique, ça ne fonctionne tout simplement pas
Autre point : Toute cette darkitude *_* Albator est tellement DARK que quand il s'en va, il fronce des sourcils et sa cape vole derrière lui. Il est tellement DARK que quand il arrive, y'a un éclair derrière lui ! Il est tellement DARK que quand y'a un plan du vaisseau, il est entouré de fumée noire ! Alors c'est super, ça correspond très bien à l'atmosphère du film, mais ce sont les petits détails qui moi me font vraiment rire, parce que ça relève presque du stéréotype x) 
Donc pour conclure : Côté graphisme, ça pète, mais les personnages sont trop barbiesques (surtout Kei, en fait. Elle a vraiment les mensurations de la Barbie) et manquent parfois de fluidité. Cela dit, gros coup de cœur pour la "matière noire" (élément de l'intrigue plutôt important dont je ne dirai rien), qui rend vraiment l'Arcadia hyper classe.

Passons maintenant aux personnages ! Donc on va commencer par les "seconds couteaux" : Kei (la blondasse) et Yattaran (le gros). Si elle n'a pas trop changé physiquement/mentalement en comparaison avec la série originale, lui par contre a subi de grandes modifications : Alors qu'à la base, c'est un petit personnage (petit dans le sens de nain) qui ne s'intéresse qu'à ses modèles réduits de vaisseaux, là on voit débarquer un bon gros pirate bien badass ! Et ce n'est pas pour déplaire, car c'est un super perso, bien qu'il ne soit que là pour montrer des scènes de combats vraiment cool. Tous deux sont très fidèles à leur capitaine et à ses idéaux, mais des deux c'est Kei qui ne doutera jamais d'Albator, car elle dit qu'ils lui doivent la vie. Et ce côté-là est peut-être un peu manquant. En quoi Albator les a sauvés ? Pourquoi ? Comment ? Ils sont là depuis le début et resteront jusqu'au bout, mais ça manque un peu de justification plus légitime que "Sans lui on serait pas là" selon moi. Enfin ils restent quand même des personnages auxquels on s'attache tout de suite et sur lesquels on s'appuie pour cerner la personnalité d'Albator.
Ensuite, parlons brièvement de Miimé. Dernière représentante de la race extra-terrestre des Nibelungen, elle est fidèle à Albator, mais encore plus à l'Arcadia, qu'elle a juré de ne jamais quitter. Dans les mêmes motivations que les deux autres ("Wesh Albator m'a sauvée la vie, sisi la famille"), c'est un personnage très mystérieux, peu présent dans le film, mais tout de même rassurant et cette dimension-là est bien réussie. On ne sait pas trop grand chose d'elle et pourtant elle fait figure de paix et de sagesse dans le film (parce qu'il en faut bien une). Voilà, elle est trop cool, quoi. :')
Vous en faites, on se rapproche doucement mais sûrement d'Albator. Mais parlons d'abord du méchant è_é ISORA. Alors lui déjà avec sa sale tronche de porc-épic, je savais qu'on serait pas copains. Et c'est aussi à mon sens un personnage peu réussi. Ce n'est tout simplement pas le vrai méchant, juste un second couteau de la coallition GAIA, alors pourquoi lui donner autant d'importance ? Ben oui, parce que c'est le frère de Yama (le jeune mécheux). Isora prend sans cesse de mauvaises décisions, n'a pas une once de bon sens et il est tellement imbuvable qu'on ne peut pas avoir de compassion pour lui, et pourtant dieu sait qu'il en a, des scènes à faire pleurer. Mais on a juste envie qu'il dégage.
Dans la même optique, Nami ne sert absolument à rien d'autre qu'à placer un pseudo-triangle amoureux dans l'intrigue. Ouais, elle a tellement peu d'importance que je n'écris que deux lignes sur sa tronche.
VOILÀ. Maintenant on passe aux choses sérieuses : YAMA (le jeune mécheux) et ALBATOR. Pourquoi parler des deux en même temps ? Mais parce que ma petite dame, ils sont pareils (à quelques rides près). La complicité et la rivalité entre ces deux personnages sont étroitement mêlées, ils ont les mêmes idéaux, mais pas les mêmes moyens d'y arriver. Ils ont tout les deux commis des erreurs qu'ils voudraient réparer. Du début jusqu'à la fin, ils s'entraident tout en se pointant des pistolets sur la tronche, et c'est ça qui est bon. Ce sont tout les deux des personnages qui se complètent l'un l'autre. Cependant on va quand même nuancer :
Albator avait déjà un côté mystère et "tralala je sais et j'ai vu des choses que vous ne savez pas et n'avez pas vues" dans la série originale, mais ce côté là est multiplié dans le film, ce qui en fait un personnage hyper badass, très attachant et pour qui on a énormément de compassion. Il ne parle jamais de lui, mais on apprend des choses à son propos à travers les paroles des autres personnages. On retrouve même la dimension de la perte de son meilleur ami (élément déjà présent dans la série originale), dont il ne garde qu'un petit bocal fissuré de terre provenant de notre belle planète, et c'est ça qui est beau.
Dans ce film, personne n'est tout blanc ni tout noir, et surtout pas Yama. Ce jeune mécheux au physique efféminé retourne tellement de fois sa veste qu'à la fin il ne sait même plus comment elle se met. Bien qu'il soit censé être le héros, lui aussi a commis et commet énormément d'erreurs, et c'est ce qui renforce son personnage, qui fait qu'il ressemble tellement à Albator (autant physiquement que mentalement xD). Cependant, le postulat de départ donné pour ce personnage ne me plaît guère, mais ça relève plus du scénario. Donc passons au scénario mes amis !
J'avais lu une pseudo-critique de ce film avant d'aller le voir, dans le super Magazine Mad Movies, qui disait que le film avait quelques faiblesses dans le scénario. Et on doit bien admettre que c'est un peu vrai. Il y a énormément de détails - souvent peu importants dans l'intrigue, mais quand même - qui ne sont pas logiques, peu expliqués ou qui prêtent à confusion. Si je donnais des exemples, je risquerais de vous spoiler, donc j'invite ceux qui ont déjà vu le film à surligner ce texte en blanc pour découvrir ce qui est, à mon sens, une des plus grosses gaffes du film :
Yama a causé un accident qui a tué Nami et grièvement blessé Isora. Mais ho, pourquoi il a tourné la vanne ce con-là ? J'veux dire, y'avait des bandes de papier jaunes qui disaient "ATTENTION", son frère lui a gueulé "FAIS PAS ÇA, C'EST D'LA FOLIE", donc Yama savait probablement ce qui allait arriver, mais il a quand même tourné la vanne, parce que les fleurs que sa mère avait plantées étaient mortes. Ho, mec, elles risquent pas de survivre si tu les immole.
De plus, on note quelques facilités dans le scénario, notamment les hologrammes, bien trop souvent utilisés à mon goût pour justifier une victoire d'Albator. Sans compter que l'Arcadia est déjà hyper-cheaté (les rpgistes me comprendront), mais bon. Et puis je parle même pas des quelques ellipses trop brutes pour être comprises et qui facilitent encore l'évolution de l'intrigue. Bande de flemmards.
 Cependant (parce qu'il y en a toujours un), à part ça le film et son scénario tiennent tout à fait la route, et les différentes thématiques abordées sont, à mon sens, assez bien traitées. Faut-il toujours obéir aux ordres? Est-ce légitime ? La fin justifie-t-elle toujours les moyens ? La vérité est-elle bonne à savoir ? Etc. Toutes ces questions sont abordées au cours du film et le maître mot qui fait avancer l'intrigue est l'espoir. Aussi, on se laisse tout de suite entraîner dans la quête des différents personnages et dans les superbes scènes de bataille dans l'espace (parce que j'en parle pas assez, mais elles sont vraiment cools). Enfin comme je l'ai dis, personne dans ce film n'est tout blanc ou tout noir, et c'est ce qui fait aussi la force du film, je trouve.

Petit paragraphe habituel sur la VF et la 3D : Ne faites pas comme moi, ALLEZ LE VOIR EN 3D. Quant à la VF, je valide, elle est bonne malgré quelques défauts de lip-sync, mais personne n'est parfait. MAIS ALLEZ LE VOIR EN 3D.


Et on termine maintenant sur la musique ! Car un film épique comme Albator ne saurait être épique sans sa musique. Et ben j'étais en train de l'écouter pendant que je rédigeais cette critique, et... Pari réussi, chers amis ! Bien que la musique ne soit pas aussi exceptionnelle et badass que celle de Howard Shore pour Lord Of the Rings ou que-sais-je, elle fait quand même son petit effet et rythme incroyablement bien ce film... De SF ou d'heroic fantasy, d'ailleurs ?
J'aurais adoré vous poster une vidéo comme je fais d'habitude pour vous faire écouter le morceau que j'ai préféré, mais aucun morceau de la musique n'est encore disponible en vidéo, donc tout ce que je vous proposer c'est ce lien qui mène vers des extraits de divers morceaux (désolée) :

Petit bilan du film donc : Un honorable remake d'une série des années 70 qui a eu énormément de succès. Les fans comme les non-fans pourront apprécier ce petit chef-d'œuvre d'animation japonaise, qui, bien qu'il frôle parfois trop le cliché manga, reste un film aux visuels époustouflants et appréciables par tout le monde. Donc un film qui est bien entendu à ne pas louper ;)

À bientôt pour de nouvelles critiques !

Toutes les images issues du film Albator dans cet article appartiennent à Tōei animation.

POST-SCRIPTUM 
 J'ai fait cette petite merdouille avec 'toshop hier après-midi. Honnêtement j'ai honte
de savoir faire ça, mais en même temps j'en rêvais :')
(désolée.)

26 déc. 2013

Vieux motard que jamais !

God Rest ye Merry Gentlemen (Santa Rockstar 4 Version)


À Papé.





Jingle bells, jingle bells, jingle all the waaay... 


Ey ! J'ai participé au concours de la page Facebook Are Kan Siel ! Le thème "Tenues & Originalités" m'a tout de suite inspirée pour faire ceci :

Vous pouvez encore participer au concours jusqu'au 30 Janvier 2014. Pour plus d'infos, cliquez .

Alors, comment s'est passé votre Noël ? Vous avez eu quoi comme cadeaux ? Vous êtes contents ?? Perso j'ai été gâtée *_* J'ai reçu plein de cadeaux, je suis trop heureuse :D

Allez, on se retrouve le 2 Janvier pour le prochain strip !
Bonne continuation à tous et...

À l'année prochaine, bande de galapiats !

19 déc. 2013

P-P-P-P-PISCINE !

Misty Moutains - Richard Armitage & Dwarf Cast




 Incroyable, hein ? J'ai réussi à trouver le temps pour vous concocter un strip comme vous les aimez, et qui remonte un peu la qualité des articles proposés sur le blog ces derniers temps.
Bon demain c'est les vacances, donc la semaine prochaine je serai là, en pleine forme et heureuse de fêter Noël avec vous !

Et avec ça, un petit croquis que j'ai fais en cours d'espagnol, sur mon cahier d'espagnol (bouuuh, mauvaise élèèèèèève) :
Ouais en ce moment je suis dans ma période The Hobbit, du coup je dessine des nains (première fois que je dessine ça d'ailleurs). Vous êtes allés voir le deuxième opus au cinéma ? Moi oui, mais je n'aurais pas le temps d'en faire une critique. Vous l'avez bien aimé ?

Je vous rappelle qu'en ce moment je suis en train de bosser sur un strip-méga-top-secret-de-la-mort-qui-tue, et ça avance tranquillement. Pour avoir des news et même des aperçus de mes travaux en cours, n'oubliez pas de mettre J'aime à la Page Facebook Mimosa's Drawings. Pour rappel, lorsque les 200 J'aime seront atteints, j'organiserai un concours de dessin ouvert à tous, avec des prix et tout ça :D

Voilà, passez une bonne fin de semaine ! Sur ce,

À la semaine prochaine, bande de gloubinours !

12 déc. 2013

J'fais mon baluchon !

Let It Go - Idina Menzel





Ce fut vraiment bref, j'espère que vous me pardonnerez.

À la semaine prochaine, bande de hobbits !

7 déc. 2013

Critique : "La Reine des Neiges"

Salut à tous et à toutes ! On se retrouve aujourd'hui pour une petite critique cinématographique du tout juste sorti La Reine des Neiges ("Frozen"). Pour commencer, voici la bande-annonce :

(désolée, j'ai pas trouvé mieux comme BA)


J'avais franchement peur pour ce nouveau Disney. Je vais pas vous mentir, plusieurs éléments de la bande-annonce me faisaient frissonner (le bonhomme de neige débile, Anna présentée comme une grosse cruche, etc). Alors, voyons ce que ça donne !

Dans un petit royaume - qui ressemble étrangement au royaume dans Raiponce, hein -, les deux jeunes princesses Elsa et Anna sont trop heureuses de vivre, elles font des bonhommes de neige et chantent et tout ça. Mais Elsa a un pouvoir qu'elle a acquis de naissance (allez savoir comment) : Elle fait de la nei-neige, de la gla-glace et ça peut être trèèès dangereux. Du coup, ses parents l'enferment plus dans le château et sans aucun contact avec l'extérieur (la solution à touuuuuuut), pour qu'elle essaye de maîtriser son pouvoir en contrôlant ses émotions et du coup elle ne voit plus sa soeur. Des années plus tard, leurs parents sont morts, et Elsa est destinée à accéder au trône. Mais bien sûr ça foire et tout le monde prend connaissance de son pouvoir. Elle s'exile pour protéger les autres d'elle-même - en gelant la totalité du royaume au passage, mais Anna, persuadée qu'elle peut ramener sa soeur à la maison/raison, part la chercher avec l'aide de Kristoff.

Pour commencer, le traditionnel petit paragraphe sur le graphisme. Et bien de ce côté-là, il y a du TRÈS BON, et puis du moins bon. Je m'explique, commençons par le moins bon : Ça m'avait déjà fait tilté lors de la bande-annonce, mais il désormais clair que Disney a défini son style d'animation 3D, et surtout au niveau chara-design. Bien que Les Mondes de Ralph, de par le sujet traité, présentait un univers florissant de styles différents, La Reine des Neiges montre bien que ça y est, on va certainement se taper des personnages à la Raiponce jusqu'à la fin des temps. Bien que ce style soit magnifique, les personnages adorables et tout ça (cela dit, on sent bien que c'est pas Glen Keane qui a bossé sur ce film là), je pense que ce n'est pas forcément positif que Disney nous habitue au même style graphique pour chacun de ses films désormais. Car quand on regarde, d'un film Disney à l'autre, on a toujours eu droit à un dessin, un trait différent, que ce soit pour Sleeping Beauty ou La Petite Sirène, en passant par Atlantide. Vous me direz "Haan oui mais c'est du tradiiii c'pas pareeeeil" et moi je répondrai "Chez Dreamworks ils nous ont fait Dragons et Les Cinq Légendes en 3D, et c'est tout à fait différent". Je pense que ce serait mieux que Disney garde sa diversité graphique. Autre chose : Comme je l'ai dis plus haut, le royaume de Arendelle ressemble beaucoup trop à mon goût au royaume de Raiponce et j'ai même noté parmi les personnages "figurants" des boubouilles qu'on connaît déjà. Cherchez pas, j'ai reproché à Tim Burton de ne pas renouveler son style pour Frankenweenie, je reprocherai à Disney de ne pas renouveler ses personnages figurants pour ce film-ci. :p
Passons au très bon, maintenant ! Mention spéciale pour tout ce qui est neige, glace, flocons et pouvoirs magiques d'Elsa ! C'est sublime, ça donne au film des tons bleus/roses parfois rouges, alors qu'ils auraient pu bêtement tomber dans le piège de la neige toute blanche, mais n'en firent rien. La neige dite "poudreuse" est particulièrement réussie, et le film dans son ensemble est un vrai régal pour les yeux. À ce niveau-là, je trouve que Raiponce, malgré sa séquence magnifique avec les lanternes, se fait battre à plate couture par ce nouveau Disney. C'est-à-dire qu'après Les Cinq Légendes par Dreamworks l'an dernier, Disney avait intérêt à envoyer du lourd, hein. 

Passons maintenant aux personnages ! Hélas, comme le laissait penser la bande-annonce, Anna est une vraie cruche surexcitée, qui saute de partout et qui a tendance à devenir louuuurde, très lourde. Cependant, ce côté vraiment fatigant est rattrapé par la tendresse du personnage, son courage et tout ce qui fait en général qu'une héroïne Disney est une héroïne Disney. Mais sa présence à l'écran est très vite oubliée, lorsque apparaît Elsa, personnage réellement émouvant de par sa profondeur, ses émotions qu'elle tente en vain de dissimuler, une véritable reine des glaces, pour qui on ressent très vite de la compassion et qu'on affectionne presque plus que sa sœur. Je regrette juste que sa dimension torturée ne soit pas un poil plus approfondie, car c'est vraiment un super personnage, victime de sa "malédiction". Ainsi Elsa et Anna se complètent totalement, on ne saurait imaginer l'une sans l'autre et c'est cette tendresse fraternelle qui m'a fait piquer des yeux à la fin du film.
Je me retiens de vous parler des garçons du film, à savoir Hans (le prince) et Kristoff (l'autre), car c'était un grand mystère pour moi que de savoir qui allait finir avec qui à la fin du film, donc si j'en parle trop je vais vous spoiler, hoho. En gros, Hans est trop gentil, et Kristoff est trop schizophrène. PARLONS PLUTÔT DU BONHOMME DE NEIGE.
Après l'affreuse expérience des limaces qui parlent dans Epic, croyez-moi que les personnages secondaires de type non-humain qui parlent et qui sont censés être drôles mais ne le sont pas, j'en avais bien ras-la-casquette. Que ne fut alors mon désarroi lorsque j'appris que Frozen, non content de se taper un renne identique à Maximus dans Tangled, avait en plus un bonhomme de neige qui parlait. D'ailleurs, par la suite, j'ai appris grâce au très bon site The Art of Disney qu'il avait même sa propre chanson.

 MAIS, il s'avère qu'Olaf n'est pas si lourd qu'il semble l'être au premier abord. Il sait s'effacer au bon moment, se taire lorsqu'il le faut et même quelques-unes de ses vannes m'ont fait rire. Il aurait très bien pu se passer de son espèce de "rêve" (ça nous aurait épargné une chanson), car il n'en a pas besoin pour sa dimension émouvante (cf la bande annonce lorsqu'il dit un truc du style "Some people are worth melting for..." > C'est beau). Ainsi les personnages principaux ne sont ni tout blancs, ni tout noirs, un peu comme la neige du film au final, qui, on l'a dit, n'est pas toute blanche ;)
Ensuite pour le reste des personnages, on a constaté un renne... qui chope des flocons avec la langue et puis un homme moustachu qui essaye de nous faire croire qu'il sert à quelque chose, mais en fait non, et un troupeau de trolls dont on n'entend même pas parler dans la bande annonce ! Voilà pour les personnages ! :D

Passons maintenant au scénario du film : Il tient la route, mais sans plus. Je suis pas tout à fait convaincue par le postulat de départ, à savoir le fait qu'Elsa soit enfermée à double-tour dans sa chambre pendant toute son enfance. C'est un petit peu facile. Cependant on a quand même droit à un bon gros twist de fin, mais quand je parle de gros twist de fin, je te parle du twist de fin que personne n'avait vu venir, quoi. Je suis sûre que même les scénaristes du film l'avaient pas vu venir au moment de l'écriture. Bref, je ne m'étendrai pas là-dessus, sinon je spoile et c'est nul. Est-ce que ce twist est bien ? Personnellement, je trouve qu'il aurait pu être bien mieux préparé, car même en revoyant le film une 2nde fois, impossible de le pressentir, il n'y a aucun indice qui laisse sous-entendre ce qu'il pourrait arriver. Mais il donne un souffle de suspens à la fin du film, donc il a bien sa place dans l'histoire.

Je reprocherai certainement d'autres petites choses au film : Le prologue, qui amène l'histoire avec cette espèce de "traumatisme de l'héroïne quand elle était enfant" est un peu trop similaire au prologue de Tangled encore une fois, je trouve. Et pareil pour la chevauché épique du héros qui va sauver sa belle lorsqu'il a pigé qu'il y avait un truc pas net : Un peu trop Flynn Rider sur son Maximus à mon goût. Et pour finir, j'ai trouvé un grand trou dans le scénario, ou plutôt un aspect du scénario qui est mis en place avec tellement de précautions qu'on se demande pourquoi cet aspect est par la suite, totalement délaissé. Cependant je ne peux vous en parler sans vous spoiler une partie du film, du coup j'invite ceux qui ont déjà vu le film à sélectionner le texte suivant pour découvrir ce "trou scénaristique" (et je les invite à le commenter) : Le fait que Anna ait été blessée par Elsa étant petite, qu'elle ait été amenée chez les trolls pour guérir et qu'on lui ait effacé la mémoire, n'est plus jamais mentionné dans le film,  alors que Kristoff était présent, que les trolls savent parfaitement qui est Anna... Et d'ailleurs cette dernière ne se dit même pas "Tiens, ma sœur a toujours eu un pouvoir magique, c'est bizarre que je ne m'en sois jamais aperçu !", enfin je crois que c'est légèrement abordé, mais cette cruche ne se pose pas plus de questions que ça !! En gros c'est ce que je veux dire quand je parle de cet aspect qui disparaît totalement du film, et je trouve ça bien idiot.
Ceux qui n'ont pas vu le film n'ont qu'à patienter... :3


Avant de passer à ce que vous attendez tous, c'est-à-dire la musique (et dans le cas présent, les chansons), petit paragraphe habituel sur la VF et la 3D :
Alors que le public français de Disney s'élargit de plus en plus et représente une importante part des revenus sur les films, il semblerait que la boîte mette de moins en moins d'argent dans le doublage français des Disney classiques (Les Mondes de Ralph n'étant donc pas concernée). En VF, les voix sont presque insupportables (à l'exception de Kristoff, Hans et Elsa), ne me faisant que languir plus avant la sortie DVD pour enfin apprécier le doublage à sa juste valeur. Donc si vous pouvez, allez le voir en VO, et sinon... Ben vous serez au moins prévenus.
Ensuite je n'ai pas eu la chance de le voir en 3D, mais je parie que ça doit bien valoir le coup, puisque comme je l'ai dis plus, le graphisme est époustouflant. Puis les flocons, c'est ce qui passe le mieux à la 3D je trouve, on a carrément envie de les attraper (ça, et les étincelles volantes dans Les Croods).

 Et maintenant...
Place à la musique !

IL Y A TROP DE CHANSONS. TROP. En tout cas dans la première partie du film. Nan mais sans rire ! Bon, ok, le générique de début. Ok, la chanson de l'héroïne. Mm. Que ? Une 2ème chanson de l'héroïne ? WAT ? Une chanson du prince maintenant ?! NON, Kristoff, pas toi aussi ! NAOOOON, PAS LE BONHOMME DE NEIGE !!!!
Bref, vous m'avez comprise. Trop de chansons tuent les chansons, et il est mathématiquement impossible de les apprécier lorsque toutes les cinq minutes les personnages se mettent à pousser la chansonnette pour rien (alors imaginez qu'en plus moi j'ai dû supporter les chansons en VF, hein). J'ai compté, il y a en tout 8 chansons. Sans les reprises, hein. Je sais pas si vous vous rendez compte, mais 8 chansons pour un Disney c'est énorme ! Je le redis mais c'est vraiment idiot, parce que si on les prend une par une, elles sont top ces chansons, (sauf la chanson d'Olaf, hein. Mais de toute manière que ce soit Dany Boon qui chante ou pas, je crois que cette chanson est vraiment pourrie). Bien qu'elles soient bien moins symphoniques que les chansons Disney qu'on connaît, elles ont vraiment un côté Broadway (qui rappelle un peu la BO de Hercule, d'ailleurs). Mais le peu de temps laissé entre chacune d'entre elles est trop petit, c'est abusé !! D'autant plus que la majeure partie des chansons sont esquichées dans la première partie, ce qui fait que la 1ère moitié du film est chantante, et la 2ème partie est centrée sur l'action. Ce qui donne quoi ? Ben oui, un film déséquilibré.
Malgré tout ce serait hypocrite de ne pas applaudir Christopher Beck pour son - il faut l'avouer - très bon travail. Pour la petite histoire, Christopher Beck est un nouvel arrivant chez Disney, il a composé la musique de Paperman, le court-métrage sorti en 2012 et projeté avant Les Mondes de Ralph, qui ma foi est tout à fait acceptable. Or donc pour La Reine des Neiges il nous est offert des chants norvégiens qui collent parfaitement à l'ambiance du film, c'est donc une belle réussite. Pour ce qui est des morceaux symphoniques sans paroles, je ne suis pas du tout déçue. Comme je vous l'ai dis, Beck a fait du bien boulot, et il y a de très jolis thèmes musicaux présents dans le film (cependant, impossible de les remarquer lors de la 1ère projection du film). Je vous invite à écouter l'une des chansons (une de mes préférées) à tête reposée :


Petit bilan de cette critique bien dense : Malgré les premières impressions qu'il pouvait laisser à sa bande-annonce, La Reine des Neiges est un très bon film dans sa globalité, mais, les chansons faisant la force d'un Disney, ce film, qui fait plus comédie musicale que Disney classique, se voit handicapé par ses propres musiques qui sont fort mal réparties et c'est franchement dommage. Néanmoins, une fois les chansons passées, on se laisse facilement dans cet univers riche en couleurs, en émotions, que personnellement, j'ai adoré. De plus, une fois qu'on sait que c'est une comédie musicale, on peut voir et revoir ce film sans problèmes et ainsi l'apprécier à sa juste valeur. Bref, un vrai Disney de Noël comme il faut, à ne pas rater.

À bientôt pour de nouvelles critiques !

Toutes les images issues du film La Reine des Neiges dans cet article
appartiennent à Walt Disney Pictures. 

5 déc. 2013

To be or not to be (chosen).

One More Drink Before the War - Rawin Djawadi




 Moi je voulais aller au cinéma ce week-end :( Ben du coup j'ai pu y aller quand même, hohoho.
En tout cas j'espère que les cours se passent bien pour vous les copains ! Moi ça va super, pour l'instant mon année démarre plutôt bien ! Et vous ?

Eyeyey ! Il est jamais trop tard pour recevoir des cadeaux, pas vrai ?
Une rigolote aquarelle de Lucille (à qui j'ai promis qu'un jour, oui un jour, elle apparaîtra sur le blog !), désolée pour la qualité légèrement nulle, mais la feuille était trop grande pour mon scanner :(
En tout cas merci de nouveau Lucille chérie !
Ensuite, pour ceux que ça intéresse, je vous donne rendez-vous, après-demain (samedi) à 18h pour une critique sur Frozen ("La Reine des Neiges") ! ;)

Et je m'excuse par avance si les deux prochaines semaines les strips sont plus courts ou moins drôles ou je-ne-sais-quoi, car on va avoir les bacs blancs et les moments que je réserve d'habitude au blog vont être occupés par mes révisions :'(

Sur ce,

À la semaine prochaine, bande de chaises !

30 nov. 2013

Critique : "Hunger Games : L'embrasement"

Salut à tous et à toutes ! On se retrouve aujourd'hui pour une petite critique cinématographique du très récemment sorti (et fort attendu) Hunger Games 2 ou Hunger Games : L'embrasement ("Catching Fire"). Pour commencer, voici la bande-annonce :


Il était inconcevable que je rate ce film. J'ai lu et adoré les bouquins, et n'ayant pas pu voir le premier film sur grand écran, je ne voulais pas manquer le deuxième ! J'en attendais énormément de ce second opus, de l'adaptation jusqu'à la musique, en passant par le traitement de certains extraits qui me tenaient à coeur. Voyons comment ils se sont débrouillés.

Basiquement, la bande-annonce nous en dit pas mal et nous fait baver : Katniss, loin d'être sauvée de l'emprise du Capitole, doit maintenant effectuer sa tournée dans les 12 Districts. Mais sa petite bêtise avec les baies empoisonnées n'est pas passée inaperçue, et le peuple de Panem a saisi l'espoir. BREF, Katniss a déclenché malgré elle le début d'un soulèvement. Elle a embrasé Panem.
Le président Snow va donc se débrouiller pour qu'elle retourne une dernière fois dans l'Arène...

Arrêtons pour commencer sur l'adaptation du livre. Le premier film ne brillait pas de sa fidélité au roman original, et même s'il y avait de bonnes idées, ça aurait pu être bien mieux.
Et bien pour ce deuxième opus, je tire mon chapeau. Chers littéraires, filez au cinéma, car c'est bien une adaptation réussie que vous allez voir ici. L'intériorité des personnages, et surtout de Katniss est très bien respectée, et je salue les différentes idées qu'a eu le réalisateur pour mettre en scène telle ou telle scène de film. Juste un exemple : Le vieil homme qui siffle les 4 notes et lève son bras en l'air les trois doigts levés, juste avant de se faire éxecuter. C'est exactement comme ça que c'est décrit dans le livre, et de le voir en film m'a toute retournée.
Autre remarque : La dimension "Capitolienne" qu'entretient Effie dans le premier film se retrouve encore dans cet opus, à chaque séquence elle nous apparaît, de nouveau coiffée différemment, avec des cils impossibles et une tenue qui défie les lois de la physique, et elle apparaît souvent, car son personnage évolue à un stade un peu plus élevé que "Nous allons manger avec des couverts en argent gravé sur une table en bois d'ébène ! Hiiiii !". Donc j'applaudis.


Parlons-en d'ailleurs, des costumes ! On peut voir une très nette amélioration de ce côté-là ! Alors que dans le premier film, la robe qui prenait gentiment feu-feu ou la cape qui faisait vaguement des flamounettes au-dessus de la tête de Katniss, m'avaient laissée franchement amère par rapport à ce à quoi je m'attendais, cette fois-ci ils ont décidé de mettre le paquet, et la tenue de charbon ardent qu'arborent Peeta et Katniss est tout à fait dans l'idée décrite dans le livre, je cite : "Sous mes yeux fascinés, ma tenue prend vie, parcourue de reflets mordorés qui forment peu à peu une sorte de halo rougeoyant. On dirait que je suis recouverte de charbons ardents - non, que je suis un charbon ardent, jailli tout droit de la cheminée. Les couleurs miroitent, ondulent et s'entremêlent, comme sur un tapis de braises". Bref, encore du bon boulot.
Sauf petit bemol sur la tenue que porte Katniss à la soirée organisée par le Président Snow. Je râle pas par rapport à l'adaptation, mais il faut avouer qu'ils se sont démerdés pour que Jennifer Lawrence ressemble à un dindon trop maquillé.

Le reste du sujet est aussi bien traité que dans le premier : La pauvreté des Districts, leurs rébellions... J'étais même surprise que l'on passe autant de temps dans le District 12. Bien sûr toute la préparation avant l'Arène est écourtée : C'est une chanson qu'on connaît déjà, mais que le réalisateur a tenu à nous faire redécouvrir avec brio, parce que c'est quand même pas n'importe qui les tributs cette année.

Quant à la fin, on pourrait lui reprocher de se crever comme un ballon de baudruche, car on peut s'attendre à une séquence aussi impressionnante que celle du premier (si on considère les gros toutous carnivores comme une séquence impressionnante, j'entends), mais il n'en est rien. Cependant, ce n'est pas à blâmer, car c'est exactement le rythme soutenu dans le livre, avec la même conclusion finale qui fait bien trop cliffhanger de série HBO. C'est aussi pour ça que le deuxième livre est difficile à adapter, car il fallait choisir de prendre le parti ou pas de l'adapter fidèlement, ou comme un gros cochon de producteur hollywoodien. Et c'est en ça que je salue la fidélité d'adaptation de ce film.

Petit paragraphe habituel sur la VF et la 3D du film : La VF est acceptable, ça passe mais ce sera toujours mieux en VO. La 3D me semble inutile, j'ai vu le film en 2D et j'ai quand même passé un bon moment.

Et maintenant le gros coup de gueule. Et ça me fait mal de le dire, parce qu'en général, j'essaie de terminer mes critiques avec un détail du film que j'ai adoré, mais ce ne sera pas le coup cette fois-ci.
La bande originale, la musique du film m'a réellement déçue. Et pourtant je ne suis pas difficile. J'avais adoré la musique du premier film, j'avais acheté le CD, et bien que ce ne soit une des meilleures compositions de James Newton Howard, j'ai chéri cette musique. Donc inutile de vous dire que j'attendais l'artiste au tournant pour le deuxième opus de Hunger Games, qui s'avérait spectaculaire. Et bien chers amis, non. Je ne sais pas si c'est le budget du film qui a été concentré sur les effets spéciaux ou quoi, toujours est-il qu'ils se sont contentés de pomper exactement les mêmes morceaux, et quand je dis les mêmes morceaux je ne parle pas de thèmes ré-orchestrés, non, je parle des MÊMES morceaux de musique qui apparaissent dans le premier film ! C'est simple, j'ai juste eu l'impression d'écouter le CD du premier film pendant toute la séance, et ça m'a sérieusement fichu les nerfs. La musique est magnifique, mais je m'attendais réellement à ce que Newton Howard fasse l'effort de se renouveler pour ce second opus. J'attache énormément d'importance à la musique d'un film, et je préfère mille fois regarder un film avec une mauvaise musique, que regarder un film extrait d'une saga qui réutilise les mêmes morceaux au tambour près ! Bref, JE BOUDE. Et je ne terminerai même pas ma critique par un traditionnel morceau de la musique du film, VOILÀ.
Petit sommaire et je vous laisse tranquille : Plutôt bon film, légèrement meilleur que le premier par certaines côtés selon moi, mais frise parfois de trop près la vague Twilight avec l'héroïne qui ne sait qui choisir entre ses deux prétendants (espérons qu'ils ne tombent pas dans le piège pour la suite !). Déception par rapport à la musique, mais vous aimerez quand même, c'est juste que je suis une grosse chieuse ^^ Toujours est-il que c'est bien entendu un film à aller voir, et vite !

À bientôt pour de nouvelles critiques !
PS : And may the odds be ever in your favor !


Toutes les images "Catching Fire" ne m'appartiennent pas,
mais appartiennent à Lionsgate.

28 nov. 2013

Vive le vent ma gueule !

It's Time - Imagine Dragons




 Désolée pour la brieveté (et soyons honnêtes la qualité médiocre) de ce strip cette semaine, j'ai été quelque peu débordée et je n'ai pas pu vous fournir mieux. Mais vous me connaissez, je suis paaaaaaas totalement une criminelle et donc voici pour vous une Princesse Mononoké/Mimosa... Une princesse Mononosa ! 

Je me suis téléchargé pleeeein de petits brushs photoshop bien sympa, bref je me suis bien amusée. Inspirée du fanart de Natacha, bien entendu. Elle vous plaît ?

Quel temps il fait chez vous ? Chez moi il a neigé hier matin un peu, fin novembre ça relève du miracle ! Bon, et sinon à part ça je suis en train de préparer un strip top-secret-de-la-mort-qui-tue pour dans longtemps, tout en continuant les strips de la semaine habituels. Et je ne dirai rien de plus.

À venir également sur le blog, une critique cinéma (ça faisait longtemps) du tout frais sorti HUNGER GAMES : L'EMBRASEMENT que j'ai eu la chance d'aller voir hier en compagnie d'Ophélie !

Dernier point :
J'ai remporté le concours organisé par Lynne ! Vous vous rappelez ?
N'hésitez pas à aller jeter un coup d'oeil à l'article des résultats pour voir les autres participations des copines !








Bref, sur ce,

À la semaine prochaine, bande de flocons d'avoine !